Il fut interpellé par la vue du garçon tremblant. Les mains expertes et sculptées de M. Stone se posèrent lentement sur les épaules fermes de son fils. Il pétrit la peau tachée de sueur, caressa la nuque surmenée.
À chaque nouvelle pression qu'il exerçait sur les parties intimes de Logan, il voyait sur son visage une intensité égale de plaisir et d'incertitude. L'homme et le garçon avaient, instinctivement et sans le savoir, écarté les jambes un peu plus qu'avant.
Et ses mains n'étaient pas les seules à errer.
Il avait l'impression de se voir de l'extérieur, d'assister à quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir : la découverte de ce qui excitait Logan. Et ce n'était pas seulement la découverte, c'était la participation – c'étaient ses mains, sa masculinité, son toucher qui faisaient fondre ce garçon à ce point.
M. Stone avait envie de détourner le regard, de tourner la tête et de se cacher le visage. Mais il n'osait pas ; il avait besoin d'être là. Pour son fils… qui, visiblement, à en juger par la poigne délicate de ses mains sur les cuisses épaisses de son père, ressentait la même chose.